Les Balé Mountain: un paysage à couper le souffle...
Il est temps d'aller à l'essentiel!
On a dit à couper le souffle!
C'est que pour une fois on n'est pas allée se dorer la pilule sur les plages de Mombasa, on s'est pas posé les fesses dans une voiture pour tenter de faire les photos du siècles. Non ras le bol des vacances de luxe, de la chaleur et des bigs 5, on veut sentir qu'on existe, on veut en prendre plein la vue et les poumons, on veut avoir mal au jambes. Pour ça rien de mieux que le trekk dans les Balé Mountain!
Nyala des Montagnes
Le concept est donc trois jours et demi de trekk, un départ à 3000m une arrivée à 4377m, on campe là où on peut, les mules portent les bagages. Le tout au milieu des montagnes des dizaines d'espèces endémiques: nyala des montagnes, loup d'Abyssinie, rat géant, oiseaux, arbres bizarres...
Loup d'Abyssinie
Crachons pas dans la soupe: c'est beau. L'horizon est loin, c'est vert, c'est vallonné, il y a des rivières partout, on a parfois l'impression d'être Heidi dans les Alpes suisses, on veut prendre que des panoramiques, on sait très bien que ce qu'on est en train de prendre dans les yeux c'est de l'or en barre.
Lac de cratère, au petit matin
Par contre ce qu'on prend dans les poumons, bein ça manque d'oxygène. Ne nous leurrons pas ce n'est pas les dix mois de sport que je viens de faire qui compensent les années d'inactivités. Alors ça grimpe sacrément, les gambettes ne souffrent pas c'est un bon début. Par contre tu fais 10m et tu peux plus respirer.
Cheminées de basalte ou un truc comme ça
Évidemment les paysages changent avec l'altitude, mais dans l'idée ça reste wahou. Notamment le dernier jour où après les lacs de cratère on monte au plus haut point du Balé (Tullu Demtu), deuxième plus haut d'Ethiopie, on est au dessus des nuages, on les voit progresser c'est un joli ballet (quel jeu de mot) dont on ne profite pas complètement parce que "putain mais qu'est ce qu'il fait froid!".
Tullu Demtu - 4377m - vue sur le plus grand plateau d'Afrique
Le froid c'est le problème principal auquel nous sommes confrontées. Le jour ça va, il fait beau, on prend des coup de soleil (dans les oreilles... no comment) le ciel bleu est présent. Oui mais c'est que la nuit à cette altitude, bein il caille, ça gèle et pour de vrai. En effet un matin surprise: l'herbe est toute blanche devant la tente. On trouve bien des solutions pour parer au sac de couchage pas adapté, mais peu efficaces: 3 pulls, 2 pantalons, 2 paires de chaussettes, on envisage même l'envisageable puis on se rabat sur les bouillottes nouvelles génération: bouteilles d'eau chauffée dans le feu de bois. L'essentiel étant que nous ayons survécut!
zut, zut et zut, je trouve plus le nom... j'update dès que je retrouve!
On n'a malheureusement pas pu tout voir dans les Balé, il y a une partie notamment avec une forêt et des singes et même des léopards, cependant quatre jours pour nous c'était assez (notamment eu égard à notre odeur) (ce qui ne m'empêche pas d'avoir envie d'y retourner!).
Il n'y a pas grand chose de plus à dire si ce n'est allez-y!
Prochain épisode: les lacs!